mardi 26 avril 2016

Le théâtre


Le théatre est un genre littéraire au meme titre que le roman,la poèsieet l'essai. Comme dans un roman,une oeuvre théatrale comporte des événements,mais qui ne sont pas racontés;l'histoire est reproduite à travers le dialogue des personnages.


Le théatre est donc un récit en parole
-On distingue différents sous-genres dans le théatre dont:  La comédie et la tragédie qui se sont développées au XVIIème siècle et  Le drame romatique au XIXème

Le langage Théatral

Ce sont des dialogues ou les acteurs échangent des répliques plus ou moins longues.
Le texte à lire ou didascalies. Ce sont des indications données par l'auteur au sujet de la liste des personnages, des gestes, des intonations, du décor, des costumes... les didascalies sont généralement écrites en italique, ces indications scéniques traduisent le non verbal.

La non verbal, le décor, les accessoires, les gestes, les mouvements, les sons, la musique, l'espace, les costumes

Le genre dramatique



Le théâtre ou genre dramatique, est à la fois l'art de la représentation d'un drame, ou d'une comédie, est un genre littéraire particulier.

Au sens figuré, « théâtre » désigne un lieu où se déroule une action importante (par exemple, un théâtre d'opérations militaires). 

Aujourd'hui, à l'heure des arts dits pluridisciplinaires, la définition de l'art du théâtre est de plus en plus large (jusqu'à se confondre avec l'expression spectacle vivant), si bien que certains grands metteurs en scène n'hésitent pas à dire que pour qu'il y ait théâtre, il suffit d'avoir un lieu, un temps, un acte et un public.

Il s'agit de spectacles dans lesquels des acteurs, mis dans les circonstances et les situations créées par un texte et la vision d'un réalisateur, incarnent des personnages pour un regard extérieur (le public). Dans un temps et un espace limité, les dialogues écrits sont appelés pièces de théâtre, mais il peut y avoir également du théâtre sans texte écrit ou même sans aucune parole. 

Dans la création contemporaine, les frontières entre les différents arts de la scène (théâtre, mime, cirque, danse...) sont de plus en plus ténues, si bien que certains professionnels n'hésitent pas à remplacer le mot théâtre par les mots spectacle pluridisciplinaire ou spectacle vivant, mettant ainsi l'accent sur le métissage des disciplines.


La tragédie classique française

Délaissé au Moyen Âge, ce genre revit, grâce à la Sophonisbe, de l’Italien Trissino, qui est la première des tragédies à respecter la règle des unités.

En France et en Espagne, à l’époque classique, les deux dramaturges les plus importants sont Pierre Corneille et Jean Racine. Quand la pièce de ce dernier, Bérénice, a été critiquée parce qu’elle ne contenait pas de dénouement funeste, Racine a répondu en contestant le traitement "conventionnel" de la tragédie. Corneille pratiquait aussi une tragédie à dénouement non fatal, ou tragi-comédie (dont le chef-d’œuvre demeure Le Cid), genre apprécié dans la première moitié du xviie siècle mais sorti des mœurs du public sous le règne de Louis XIV. À la même époque, Jean-Baptiste Lully met au point avec Philippe Quinault une forme de spectacle hybride, la tragédie en musique ou tragédie lyrique, qui donnera naissance au genre de l’opéra français. La tragédie française classique se devait de respecter la règle des trois unités: de lieu, de temps, et d’action, mais aussi celle de la bienséance (pas de combats ou de sang sur scène - pas de termes pouvant choquer, notamment ceux qui se rapportaient à différentes parties du corps - pas de rapprochements intimes, comme les baisers...), celle de la vraisemblance et celle de la grandeur : les personnages sont des rois, des reines ou en tout cas des personnages de haute lignée.

Ce genre fut d’abord codifié par Aristote et Horace, puis par des doctes du xviie siècle tels que l'abbé d'Aubignac en 1657. Enfin, l’on en retrouve toutes les règles dans l'Art poétique de Boileau.

D’autres auteurs, moins connus aujourd’hui, eurent une grande fortune dans ce genre, considéré comme l’un des plus nobles, Robert Garnier ou Thomas Corneille par exemple.

La Comédie et La Tragédie

La Comédie: C'est une pièce de théatre déstinée généralement à faire rire par la représentation de situation droles ou la peinture des moeurs et des caractéres.

La Tragédie: c'est une oeuvre dramatique dont le sujet et le plus souvent emprunté à la légende ou à l'histoire et qui mettant en scène à provoquer la pitié ou la terreur par le spéctacle des passions humaines et des catastrophes qui en sont la fatale conséquence.

La Comédie

La comédie est un genre littéraire, théâtral, cinématographique et télévisuel fonctionnant sur le registre de l'humour. Née dans l'Antiquité grecque, elle est devenue un genre littéraire qui s'est épanouie de manière diversifiée en fonction des époques. Avant Molière, elle était dévalorisée comparée à la tragédie.

Prise au sens large du terme, la comédie n'est pas systématiquement axée sur le registre comique 
(divertissement, légèreté, rire, etc.), même si la plupart des comédies le sont. La comédie larmoyante, par exemple, n'a rien d'humoristique mais fonctionne comme une comédie, notamment à travers la caractéristique classique de la fin heureuse. Au xixe siècle apparaît, notamment avec Alfred de Musset (On ne badine pas avec l'amour, Les Caprices de Marianne), la comédie dramatique, genre hybride dans lequel la tonalité légère et humoristique, dominante dans la comédie antique et classique, est gommée par une fin malheureuse et une morale solennelle inhérente au drame romantique. Ainsi, le sens du terme « comédie », particulièrement large à l'époque classique du xviie siècle, s'est progressivement restreint, surtout à la suite de l'apparition, à la fin du xviiie siècle, du drame, un genre « sérieux » marqué par l'émotion et un ton pathétique. Ainsi, au xixe siècle, l'appellation « comédie » s'applique à des pièces dont le dénominateur commun est le rire, 

avant de disparaître presque complètement dans le théâtre contemporain, qui répugne à cataloguer les œuvres par genres. D'autre part, au-delà de l'amusement et du divertissement que procurent beaucoup de comédies, une œuvre d'un
 tel genre peut également véhiculer un discours critique.

Tragédie

La tragédie est un genre théâtral dont l’origine remonte au théâtre grec antique. Contrairement à la comédie, elle met en scène des personnages de rangs élevés et se dénoue très souvent par la mort d’un ou de plusieurs personnages. Elle a un rôle cathartique (prévenir les gens de ne pas faire le Mal en suscitant terreur et pitié). 

Origine

La tragédie apparaît à Athènes au ve siècle av. J.-C.. Elle est représentée dans le cadre des fêtes de Dionysos. Le mot τραγῳδία / tragôidía est composé de τράγος / trágos (« bouc ») et ᾠδή / ôidế (« chant ») ; il veut originellement dire « chant du bouc ». 

Mais les raisons d’un tel vocable ne sont pas très claires. La tragédie pourrait avoir été d’abord liée au satyre, compagnon de Dionysos, mi-homme mi-bouc. Cette hypothèse semble étayée par Aristote qui affirme dans sa Poétique que la tragédie est d’origine satirique et légère. 

Une autre hypothèse a également été formulée : le mot « bouc » viendrait, non du sujet de la tragédie mais du sacrifice de cet animal avant la représentation. Les sources antiques ne permettent pas de confirmer cette hypothèse.


biographie de Jean Racine


Né le 21 ou le 22 décembre 1639, Jean Racine était le fils d’un greffier de la Ferté-Millon. Orphelin à l’âge de trois ans, il fut recueilli par sa grand-mère paternelle. En 1649 – Racine a alors dix ans -, cette dernière confia son éducation à une institution sans égale au XVIIe siècle, les Petites Écoles du monastère de Port-Royal. Tenues par les religieux et les « solitaires » du couvent de Port-Royal, ces écoles se distinguaient par la qualité et la « modernité » de leur enseignement. En effet, elles proposaient l’étude du grec et du français, quand les autres établissements, notamment ceux des jésuites, se bornaient à enseigner le latin à leurs élèves. Elles favorisaient en outre l’étude des langues étrangères et la lecture de textes intégraux – et non pas seulement d’extraits comme c’était alors le cas dans la majorité des collèges. Racine garda de cet enseignement une solide culture classique, et en particulier une bonne connaissance des tragiques grecs (Eschyle, Sophocle, et surtout Euripide), qui furent pour son théâtre des modèles et des sources d’inspiration.

Pièces de Jean Racine


1664 : LA THÉBAÏDE
1665 : ALEXANDRE LE GRAND
1667 : ANDROMAQUE
1668 : LES PLAIDEURS
1669 : BRITANNICUS
1670 : BÉRÉNICE
1672 : BAJAZET
1673 : MITHRIDATE
1674 : IPHIGÉNIE
1677 : PHÈDRE
1689 : ESTHER
1691 : ATHALIE

Jean Racine, maître de la tragédie classique

Lorsque Racine commence sa carrière, la tragédie, originaire de l’Antiquité grecque, est un genre très codifié, fondé sur les principes énoncés par Aristote (IVe siècle av. J.-C.), et redéfini en France pendant la première moitié du XVIIe siècle. Pièces en alexandrins et en cinq actes, les tragédies empruntent leurs sujets à l’histoire ou à la mythologie.

Ainsi, Mithridate, Britannicus, Bérénice, proviennent de l’histoire romaine; Andromaque, Iphigénie,  Phèdre, de la mythologie, et si Bajazet, pièce «turque», se réfère à l’histoire contemporaine, le manque de distance est compensé par l’exotisme géographique et culturel. Illustres et exemplaires, les personnages sont plongés dans une crise dont l’issue, souvent fatale, inspire terreur et pitié, provoquant la catharsis, purgation des passions. Dans ses préfaces, Racine revendique l’héritage des Anciens, des grecs Euripide, Eschyle, Sophocle, ou d’auteurs latins, Virgile, Sénèque, Tacite. Esther et Athalie, tragédies religieuses, sont issues de la Bible.

Racine suit la règle des trois unités. L’action commence le matin pour s’achever le soir, respectant l’unité de temps (la durée de l’intrigue ne doit pas excéder vingt-quatre heures).

L’unité de lieu (l’action se déroule dans un seul lieu) contribue à enfermer les personnages dans le cercle de leurs passions.

L’unité d’action (une seule intrigue), extrême dans Bérénice, est aussi respectée dans des tragédies, comme Bajazet, dont les péripéties servent le déroulement de l’action principale. Par ailleurs, l’obligatoire vraisemblance ne coïncide pas nécessairement avec le vrai ; Racine se conforme aux habitudes culturelles de son public, admettant des touches de merveilleux païen (comme le « monstre » qui, dans Phèdre, attaque Hippolyte) ou de merveilleux chrétien issu des récits bibliques.
Les bienséances exigent de ne pas heurter le goût ou les idées des spectateurs, d’éviter une violence susceptible de les fasciner.

Les brutalités–assassinats de Pyrrhus dans Andromaque, de Britannicus, de Roxane, dans Bajazet – sont racontées et non montrées. La proscription d’un langage cru épure un style subtil qui recourt à la litote, à l’euphémisme. Loin d’en être prisonnier, Racine exploite les contraintes de la tragédie classique pour obtenir un maximum d’intensité.

Le dénouement doit restaurer la morale compromise par le déchainement des passions, mais Racine achève plutôt ses tragédies par la déploration, la compassion et les larmes.

Source:
http://jeanracinelitterature3.blogspot.com/

Jean Racine - Andromaque Résumé analyse


L'œuvre de Jean Racine et le jansénisme

Le jansénisme se fonde sur la pensée du théologien néerlandais Cornelius Jansen, dit Jansénius (1585-1638), dont l’œuvre principale, L’Augustinus, reprend la position de saint Augustin sur la grâce et la prédestination.

L’homme, depuis le péché originel, est irrémédiablement corrompu, livré à l’amour de soi, s’adorant au lieu d’adorer Dieu. Seule la grâce divine peut sauver quelques élus, indépendamment du mérite ou des efforts humains. Personne, jamais, ne peut être assuré de son salut. L’homme est donc soumis à la prédestination.

Des échos jansénistes traversent le théâtre de Racine. Dominés par d’insatiables passions, nombre de ses héros illustrent l’emprise des trois concupiscences condamnées par saint Augustin. À la libido sentiendi, recherche de satisfactions sensuelles, correspond la fureur amoureuse de Phèdre ou de Roxane. Néron (Britannicus), Agamemnon (Iphigénie), Athalie, Mathan (Athalie) incarnent la libido dominandi, amour du pouvoir, empire de l’ambition, de l’orgueil.

La libido sciendi est un vain appétit de connaissances, une curiosité éperdue: «Ah ! Que vous enflammez mon désir curieux!» s’exclame Assuérus (Esther) et Roxane, qui a entendu parler de Bajazet, éprouve le désir irrésistible de le voir. Les passions des héros condamnés à l’insatisfaction s’exaspèrent car Dieu seul pourrait véritablement combler leurs attentes. Le Dieu racinien est un dieu caché, incompréhensible, dont l’homme espère inutilement un signe.

L’importance accrue de la fatalité dans Phèdre a pu donner lieu à une lecture janséniste de la pièce. Athalie, ultime tragédie de Racine, montre la quête vaine d’une manifestation divine et la nécessité d’obéir aveuglement aux desseins de la Providence. Mais, bien qu’il soit imprégné de la pensée augustinienne, Racine ne peut être considéré comme un auteur janséniste. Port-Royal condamne toute forme de théâtre et, par le fait même d’écrire des tragédies, Racine se détourne de ses anciens maîtres.
De plus, son pessimisme n’est pas aussi radical que celui des jansénistes pour qui l’humanité entière est déchue; certains des héros de Racine demeurent purs et vertueux. Le retour de Racine au jansénisme est favorisé par son abandon du théâtre, et son vif attachement à Port-Royal se lit dans une œuvre écrite en secret, demeurée inachevée.

L’Abrégé de l’histoire de Port-Royal, chronique apologétique du couvent, ne sera publié qu’au XVIIIe siècle, bien après la mort de Racine, celle de Louis XIV, et la destruction de l’abbaye.



Source:
http://jeanracinelitterature3.blogspot.com/

Jean Racine,Phédre et Le Jansenisme


Jean Racine et Port-Royal

De 1649 à 1668, Racine bénéficie de l’enseignement dispensé à l’abbaye janséniste de Port-Royal, dans la vallée de Chevreuse, par les « Solitaires », laïques retirés du monde.

 La rigueur austère des jansénistes – l’homme, irrémédiablement corrompu, ne devra son éventuel salut qu’à la grâce divine – attire des aristocrates, des magistrats, des écrivains (Pascal, en particulier), créant un véritable courant d’opinion. Mais Port-Royal revendique l’indépendance de la conscience face à toute hiérarchie et la prédominance du spirituel sur le temporel.

L’autorité de l’Église et l’absolutisme du pouvoir royal sont ainsi remis en cause. Des bulles papales condamnent L’Augustinus, œuvre de Jansénius, ainsi que cinq propositions qui lui sont attribuées. En 1663, refusant de signer un Formulaire qui entérine ces condamnations, les religieuses de Port-Royal sont dispersées. En 1669, leFormulaire enfin signé, l’abbaye est rétablie. Mais persécutions et expulsions reprendront en 1679. Racine, dont l’œuvre comporte des traces d’influence janséniste, se détache de Port-Royal à partir du moment où il entame une carrière littéraire : les jansénistes s’opposent violemment au théâtre comme à tout divertissement qui détourne l’homme de Dieu.

Ainsi, entre 1664 et 1666, l’un des anciens maîtres de Racine, Pierre Nicole, publie dix-huit Lettres sur l’hérésie imaginaire qui traitent les romanciers et les dramaturges « d’empoisonneurs publics, non des corps, mais des âmes ». Racine réplique, en 1666, par un écrit polémique, À l’auteur des hérésies imaginaires. La rupture avec Port-Royal dure jusqu’en 1677, année où Racine, devenu historiographe du roi, change de vie et renonce au théâtre. Il se rapproche alors des Solitaires, se rend à l’abbaye, intervient à la Cour en faveur du monastère. À la fin de sa vie, alors qu’il rédige en secret un Abrégé de l’histoire de Port-Royal, Racine, accusé de jansénisme, frôle la disgrâce et proteste de sa soumission à l’Église et au roi. Conformément à ses dernières volontés, il sera inhumé à Port-Royal.

La passion et la fatalité dans le théâtre de Jean Racine

La galanterie, courant esthétique majeur alors que Racine écrit Andromaque, dépeint avec un raffinement subtil les méandres des sentiments amoureux.

Si Racine en reprend le vocabulaire et les images («feux», «fers», «flammes»), il les réactive, leur restitue un sens propre : mourir d'aimer devient une réalité et cesse d'être une métaphore.

Passion irrépressible, l’amour domine le théâtre racinien. Mû(e) par une idée fixe, prêt(e) à toutes les violences pour s’assurer la possession de l’être aimé, l’amoureux ou l’amoureuse (qui aime sans être aimé) s’enferme dans une aliénation croissante.

L’amour passionnel est montré jusque dans ses manifestations physiques; ainsi, Phèdre rougit, pâlit, tremble à la vue d’Hippoyte. Racine dépeint aussi les douceurs de sentiments tendres, purs, d’amants (dont l’amour est réciproque) qui se heurtent à la fureur d’un(e) amoureux(se).

C’est Junie et Britannicus affrontant Néron, Atalide et Bajazet opposés à Roxane, Aricie et Hippolyte à Phèdre. Deuxième grande passion du théâtre racinien, l’amour du pouvoir ravage certains de ses héros tels que Néron, Agamemnon, Athalie.

Chaque tragédie s’ouvre sur une crise passionnelle qui sera exacerbée par des obstacles-obstacles extérieurs: refus de l’être aimé, interdits familiaux, raison d’État, ou intérieurs, comme un fort sentiment de culpabilité et la crise s’amplifie graduellement jusqu’à une issue le plus souvent fatale.

Tout en se livrant à une analyse lucide des sentiments ou des signes de la passion, le héros qui souffre d’un amour pathologique ou d’un appétit incoercible de pouvoir est incapable d’obéir à la raison. Il se débat vainement contre ses pulsions et le spectateur assiste à une marche inexorable vers la catastrophe. Car tout est joué d’avance, l’homme, soumis à une fatalité déterminée par les dieux, n’est pas libre.

Le dénouement d’une tragédie doit rétablir des rapports familiaux ou sociaux déréglés par le jeu des passions, mais, chez Racine, l’ordre politique n’est jamais vraiment restauré et le spectateur, ému et fasciné par l’épreuve des passions est, la crise achevée, invité à la compassion par les larmes que Thésée se propose de verser sur Hippolyte, ou un dernier « Hélas ! » de Bérénice.

Source:
http://jeanracinelitterature3.blogspot.com/

Phédre du myte à la tragédie


Phédre-Résumé


Fauré : Cantique de Jean Racine

Le Cantique de Jean Racine (Opus 11) est une pièce vocale composée en 1865 par Gabriel Fauré, alors âgé de 19 ans. Écrite pour chœur (soprano, alto, ténor et basse) avec piano ou orgue, cette pièce se situe dans la tonalité de ré bémol majeur. Cette œuvre présente un caractère solennel.

Après une introduction jouée au piano (ou à l'orgue), le chœur entre pupitre par pupitre. À la quarantième mesure, après un pont instrumental, une partie centrale modulante intervient en la bémol majeur (puis si bémol mineur), où l'œuvre atteint son plus haut niveau expressif. Par un retour lent et solennel, la pièce évolue ensuite vers son caractère initial.  Il existe une version pour chœur, harmonium et quintette à cordes (1866) et une version pour chœur et orchestre (1906). 

Le texte de Jean Racine (1639-1699) est en fait une paraphrase de l'hymne Consors paterni luminis datant du Moyen Âge.  Attribuée à saint Ambroise, elle était chantée au début des matines (ou vigiles) de la férie tierce (c'est-à-dire du mardi).


Verbe égal au Très-Haut, notre unique espérance,
Jour éternel de la terre et des cieux,
De la paisible nuit nous rompons le silence :
Divin Sauveur, jette sur nous les yeux.
Répands sur nous le feu de Ta grâce puissante ;
Que tout l'enfer fuie au son de Ta voix ;
Dissipe le sommeil d'une âme languissante
Qui la conduit à l'oubli de Tes lois!
Ô Christ ! sois favorable à ce peuple fidèle,
Pour Te bénir maintenant rassemblé ;
Reçois les chants qu'il offre à Ta gloire immortelle,
Et de Tes dons qu'il retourne comblé.

Ici je vous laisse le lien pour écouter ce cantique: https://www.youtube.com/watch?v=v2-fl1bvhwo 


Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cantique_de_Jean_Racine

Jean Racine et le pouvoir

Quand Racine écrit ses premières tragédies, Louis XIV, « Roi-Soleil », est un monarque absolu, centre de tous les regards et source de toute faveur. Artistes et écrivains dépendent étroitement du mécénat royal, de gratifications ou de charges plus ou moins honorifiques. La charge de « trésorier de France en la généralité des finances de Moulins », que reçoit Racine en 1674, l’anoblit et lui procure d’importants revenus.

Stratège et courtisan, il s’emploie, comme la plupart des auteurs, à louer le roi. SonAlexandre le Grand (1665) célèbre la gloire de Louis XIV, nouvel Alexandre. Racine sait aussi plaire à des personnages influents, comme le tout puissant contrôleur général des finances, Colbert, et son gendre, le duc de Chevreuse. Il plait aussi aux femmes qui, successivement, donnent le ton à la Cour: Madame, belle-sœur du roi, Madame de Montespan, favorite en titre, Madame de Maintenon, épouse morganatique à partir de 1683. Pendant que Racine écrit des tragédies, la centralisation du pouvoir se renforce, et le roi, maître de l’Europe, accumule victoires et conquêtes.

En 1677, Racine abandonne le théâtre pour se consacrer à la tâche, particulièrement prestigieuse, de chroniqueur et d’apologue du règne de Louis le Grand. L’œuvre de Racine historiographe du roi a presque entièrement disparu; en dehors de quelques fragments, seuls deux textes subsistent: Éloge historique du Roi sur ses conquêtes depuis l’année 1672 jusqu’en 1678 et Relation de ce qui s’est passé au siège de Namur. Preuve de la faveur royale, l’ascension de Racine se poursuit: reçu à l’Académie française en 1673, il en est le directeur en 1685.

Une charge de « gentilhomme du roi » lui est attribuée en 1690, de « conseiller-secrétaire du roi » six ans plus tard. Il est du petit nombre admis à Marly, retraite intime du roi, et Louis XIV, qui souffre d’insomnies, fait appel à lui comme lecteur. Malgré son ralliement à Port-Royal, Racine bénéficia jusqu’à la fin de sa vie de l’appui du souverain.

Esther, Jean Racine


Les Amours Fatales: Jean Racine


Trois Végeances Féminins


Bajazet: Scene Finale


Extrait: Iphigénie, Racine


Pierre Corneille


Pierre Corneille 2.jpgPierre Corneille, aussi appelé « le Grand Corneille » ou « Corneille l'aîné », né le 6 juin 16061 à Rouen et mort le 1er octobre 16842 à Paris (paroisse Saint-Roch), est un dramaturge et poète français du xviie siècle. Issu d'une famille de la bourgeoisie de robe, Pierre Corneille, après des études de droit, occupa des offices d'avocat à Rouen tout en se tournant vers la littérature, comme bon nombre de diplômés en droit de son temps. Il écrivit d'abord des comédies comme Mélite, La Place royale, L'Illusion comique, et des tragi-comédies Clitandre (vers 1630) et en 1637, Le Cid, qui fut un triomphe, malgré les critiques de ses rivaux et des théoriciens. Il avait aussi donné dès 1634-35 une tragédie mythologique (Médée), mais ce n'est qu'en 1640 qu'il se lança dans la voie de la tragédie historique — il fut le dernier des poètes dramatiques de sa génération à le faire —, donnant ainsi ce que la postérité considéra comme ses chefs-d’œuvre : Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune, Héraclius et Nicomède.


Déçu par l'accueil rencontré par Pertharite (1652, pendant les troubles de la Fronde), au moment où le début de sa traduction de L'Imitation de Jésus-Christ connaissait un extraordinaire succès de librairie, il décida de renoncer à l'écriture théâtrale et acheva progressivement la traduction de L'Imitation. Plusieurs de ses confrères, constatant à leur tour que la Fronde avait occasionné un rejet de la tragédie historique et politique, renoncèrent de même à écrire des tragédies ou se concentrèrent sur le genre de la comédie. Tenté dès 1656 de revenir au théâtre par le biais d'une tragédie à grand spectacle que lui avait commandée un noble normand (La Conquête de la Toison d'or, créée à Paris six ans plus tard fut l'un des plus grands succès du siècle), occupé les années suivantes à corriger tout son théâtre pour en publier une nouvelle édition accompagnée de discours critiques et théoriques, il céda facilement en 1658 à l'invitation du surintendant Nicolas Fouquet et revint au théâtre au début de 1659 en proposant une réécriture du sujet-phare de la tragédie, Œdipe. Cette pièce fut très bien accueillie et Corneille enchaîna ensuite les succès durant quelques années, mais la faveur grandissante des tragédies où dominait l'expression du sentiment amoureux (de Quinault, de son propre frère Thomas, et enfin de Jean Racine) relégua ses créations au second plan. Il cessa d'écrire après le succès mitigé de Suréna en 1674. La tradition biographique des xviiie et xixe siècles a imaginé un Corneille confronté à des 
difficultés matérielles durant ses dernières années, mais tous les travaux de la deuxième moitié du xxe siècle révèlent qu'il n'en a rien été et que Corneille a achevé sa vie dans une confortable aisance.


Source:
http://www.biografiasyvidas.com/biografia/c/corneille.htm

Une famille de récente bourgeoisie

Le berceau de la famille Corneille est situé à Conches-en-Ouche où les Corneille sont agriculteurs et marchands tanneurs. Le plus lointain ancêtre retrouvé est Robert Corneille, arrière-grand-père du dramaturge, qui possède un atelier de tannerie établi en 1541. 

Son fils aîné, Pierre se marie en 1570 avec Barbe Houel, nièce d’un greffier criminel du Parlement de Rouen; il devient commis greffier de son oncle par alliance.Il achète ensuite de modestes charges d'officier (« maître particulier des eaux et forêts de la vicomté de Rouen » et conseiller référendaire à la Chancellerie),ce qui lui permet d'obtenir une licence en droit, de devenir avocat en 1575 et d'acheter en 1584 deux maisons rue de la Pie, où naîtra le futur dramaturge.

La famille Corneille accède ainsi à la petite bourgeoisie de robe. L'aîné de ses enfants, lui aussi nommé Pierre, devient en 1599 « Maître enquêteur des Eaux et Forêts du bailliage de Rouen ». En 1602, il épouse Marthe Le Pesant, fille d’avocat, sœur d’un notaire. En 1619, il vend sa charge pour vivre de ses rentes.Pierre, avocat du roi, et Marthe Corneille ont huit enfants, dont deux morts prématurément ; le futur dramaturge est l'aîné des six frères et sœurs restants, le plus jeune ayant vingt-trois ans de moins que lui.



Source:
http://www.biografiasyvidas.com/biografia/c/corneille.htm

Pierre Corneille: Son œuvre

Son œuvre, 32 pièces au total, est variée : à côté de comédies proches de l'esthétique baroque, pleines d'invention théâtrale comme L'Illusion comique, Pierre Corneille a su donner une puissance émotionnelle et réflexive toute nouvelle à la tragédie moderne, apparue en France au milieu du xvie siècle. Aux prises avec la mise en place des règles classiques, il a marqué de son empreinte le genre par les hautes figures qu'il a créées : des âmes fortes confrontées à des choix moraux fondamentaux (le fameux « dilemme cornélien ») comme Rodrigue qui doit choisir entre amour et honneur familial, Auguste qui préfère la clémence à la vengeance ou Polyeucte placé entre l'amour humain et l'amour de Dieu. Si les figures des jeunes hommes pleins de fougue (Rodrigue, le jeune Horace) s'associent à des figures de pères nobles (Don Diègue ou le vieil Horace), les figures masculines ne doivent pas 
faire oublier les personnages féminins vibrant de sentiments comme Chimène dans Le Cid, Camille dans Horace ou Cléopâtre, reine de Syrie, dans Rodogune.

L'œuvre de Pierre Corneille est aussi marquée par la puissance d'un alexandrin rythmé qui donne de célèbres morceaux de bravoure (monologue de Don Diègue dans Le Cid, imprécations de Camille dans Horace) et la force de maximes à certaines paroles (« Laisse faire le temps, ta vaillance et ton roi », dernier vers du Cid - « Je suis maître de moi comme de l'univers », Cinna, V, 3 « Dieu ne veut point d'un cœur où le monde domine » Polyeucte, I, 

Le théâtre de Pierre Corneille fait ainsi écho aux tournures du Grand Siècle dont il reflète aussi les valeurs comme l'honneur et les grandes interrogations, sur le pouvoir par exemple (contexte de la mort de Richelieu et de Louis XIII) et question de la guerre civile dans La Mort de Pompée (1643), lutte pour le trône dans Nicomède (1651, dans le contexte de la Fronde).


Source:
http://www.biografiasyvidas.com/biografia/c/corneille.htm

Corneille, Le Cid - Résumé analyse de la tragi-comédie


Cinna: Corneille


Medée, Corneille


Rèsumè: Le Cid, Corneille


Horace Pierre Corneille


Corneille ècrit les pièces de Molière


Molière

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, né à Paris, baptisé le 15 janvier 1622 en l'église Saint-Eustache, 
et mort le 17 février 1673 à l'âge de 51 ans dans la même ville, est un dramaturge et comédien français,considéré comme l'un des plus grands écrivains de la littérature universelle1. Il fut en outre le chef d'une troupe de théâtre, qui est à l'origine de l'actuelle Comédie-Française et qui s'illustra, à Paris
et en province, sous la régence d'Anne d'Autriche et dans les douze premières années du règne personnel de Louis XIV.
Peintre des mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers (prétention nobiliaire, place des femmes, mariage d'intérêt…), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont la liste est longue : Monsieur Jourdain, Harpagon, Alceste et Célimène, Tartuffe et Orgon, Argan le malade imaginaire… .

Contrairement à la plupart des auteurs de comédie de son temps, l'invention dramatique de Molière s'appuie peu sur l'imitation de modèles antiques ou étrangers : après avoir commencé à adapter les Italiens, auxquels il reviendra de loin en loin, il se tournera à deux reprises seulement vers le théâtre de Plaute. Pour le reste, il construit des intrigues originales en combinant divers schémas narratifs puisés ici et là, notamment dans le Décaméron de Boccace, les nouvelles de Straparole ou de Scarron et les fabliauxn

Cette conception originale de la création dramatique (qui n'était pratiquée jusqu'alors que par les comédiens italiens dell'arte) explique que, dès 1663, Jean Chapelain, qui fut le plus influent des critiques du temps (avant Boileau), ait pu caractériser Molière et son œuvre en ces termes : « Il a connu le caractère du comique et l’exécute naturellement. L’invention de ses meilleures pièces est inventée [sic], mais judicieusement. Sa morale est bonne et il n’a qu’à se garder de la scurrilité [bouffonnerie]. »2. De ce fait, son œuvre, écrite sur près de vingt années, se révèle d'une grande variété, sous-tendue en même temps par une maîtrise efficace du jeu scénique et du texte de théâtre qui révèle l'homme de scène qu'il était avant tout et qui continua de jouer malgré la maladie jusqu'à son dernier jour.

Molière demeure depuis le xviie siècle le plus joué et le plus lu des auteurs français de comédies, chaque époque trouvant en lui des thématiques modernes. Il constitue aussi un des piliers de l'enseignement littéraire en France. Signe de la place emblématique qu'il occupe dans la culture française, le français est couramment désigné comme « la langue de Molière », de même que l'anglais est « la langue de Shakespeare ».


Source:
http://www.biografiasyvidas.com/biografia/m/moliere.htm 

lundi 25 avril 2016

Origine du pseudonyme « Moliere »

Baptisé le 15 janvier 1622 en l'église Saint-Eustache, dans le quartier des Halles à Paris, Jean-Baptiste Poquelin est né dans C'est dans l'acte d'embauche du danseur Daniel Mallet, en juin 1644, que Jean-Baptiste Poquelin signe simplement « De Moliere » (sans accent), prenant pour la première fois son nom de théâtre. « Jamais il n'en a voulu dire la raison, même à ses meilleurs amis », écrira Grimarest, son premier biographe11. Divers biographes ont suggéré que ce pseudonyme avait pu être choisi en hommage à l’écrivain François-Hugues de Molière (1599–1624) ou du musicien Louis de Mollier qui a publié en 1640 des Chansons pour danser. D'autres font remarquer que la presque totalité des acteurs prenaient alors des noms se référant à des fiefs imaginaires, tous champêtres : le sieur de Bellerose, le sieur de Montfleury, le sieur de Montdory, le sieur de Floridor, le sieur de Champmeslé, désignés au théâtre comme Bellerose, Montfleury, Montdory, Floridor, Champmeslé — et qu'il existe en France des dizaines de lieux-dits, appelés tantôt Meulière, tantôt Molière, servant à désigner des sites sur lesquels se trouvaient des carrières de pierres à meule. Il paraît donc très probable que Molière a suivi leur exemple en choisissant à son tour un fief campagnard imaginaire, ce qui explique sans doute qu'il ait commencé par signer « De Molière » et qu'il soit ensuite régulièrement désigné comme « le sieur de Molière »

Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Molière 

La jeunesse de Molière

Baptisé le 15 janvier 1622 en l'église Saint-Eustache, dans le quartier des Halles à Paris, Jean-Baptiste Poquelin est né dans la maison no 1 sur le plan ci-contre, où son père, Jean, marchand tapissier, avait installé son fonds de commerce deux ans plus tôt avant d’épouser sa mère Marie Cressé. Son grand-père paternel et son grand-père maternel, tous deux marchands tapissiers,
exercent leur métier dans le voisinage, rue de la Lingerie (2 et 3 sur le plan). Il est également le cousin du prêtre catholique Jean Poquelin.

Les Poquelin et les Cressé sont des bourgeois aisés qui vivent dans des demeures confortables et agréablement meublées, comme en témoignent les inventaires après décès. Le grand-père Cressé possède une maison de campagne à Saint-Ouen. Un oncle de Molière, Michel Mazuel, est musicien, collabore à la musique des ballets de cour et est nommé en 1654 compositeur de la musique des Vingt-quatre Violons du Roi. En 1631, le père de Molière rachète à son frère cadet un office de « tapissier ordinaire de la maison du roi».

Le petit Molière aura trois frères et deux sœurs, dont aucun ne survivra. À dix ans, il perd sa mère. Son père se remarie avec Catherine Fleurette, dont il a trois filles, mais qui meurt en 1636. L'année suivante, Jean Poquelin obtient la survivance de sa charge pour son fils qui a quinze ans.

Source:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Molière

Molière, Tartuffe - Résumé analyse de l'oeuvre complète


dimanche 24 avril 2016

Les principales pièces de Molière




















1655 L'Étourdi.
1656 Le Dépit amoureux.
1659 Les Précieuses ridicules.
1660 Sganarelle ou le Cocu imaginaire.
1661 L’École des maris, Les Fâcheux.
1662 L’École des femmes.
1663 La Critique de l’École des femmes, L’Impromptu de Versailles.

1664 Le Mariage forcé La Princesse d'Elide Tartuffe.
1665 Dom Juan L'Amour médecin
1666 Le Misanthrope Le Médecin malgré lui Melicerte
1667 La Pastorale comique Le Sicilien ou l’Amour-peintre
1668 Amphitryon Georges Dandin L’Avare
1669 Monsieur de Pourceaugnac
1670 Le Bourgeois gentilhomme Les Amants magnifiques
1671 Psyché La Comtesse d’Escarbagnas Les Fourberies de Scapin

1672 Les Femmes savantes
1673 Le Malade imaginaire

samedi 23 avril 2016

Dom Juan


Dom Juan est un seigneur libertin qui vient d’abandonner sa dernière épouse, Elvire, qu’il avait enlevé d’un couvent. Inconstant, il va de conquêtes amoureuse en conquêtes amoureuses et on le retrouve à séduire de jeunes paysannes en leur promettant le mariage. Poursuivi par les frères d’Elvire qui veulent venger leur sœur déshonorée, Dom Juan rencontre un pauvre qu’il tente de corrompre en lui demandant de jurer. Puis il trouve le tombeau d’un Commandeur, homme respectable qu’il a tué en duel. Il se moque de lui en conviant sa statue à dîner avec lui. De retour chez lui, défilent dans son appartement un de ses créanciers, son père, Elvire et la statue du Commandeur. Tous l’invitent à revenir dans le droit chemin : payer ses dettes, respecter l’honneur, recevoir l’amour de Dieu et accepter le repentir. Dom Juan se joue de ces personnages en adoptant une attitude hypocrite. A la fin de la pièce, la statue du Commandeur, qui représente la puissance divine, punit Dom Juan qui brûle sur scène d’un feu invisible. Sganarelle reste à pleurer et à réclamer ses gages impayés.